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Une assurance publique dentaire, un besoin prépondérant pour la population

Les dents font partie de la bouche, elle-même faisant partie intégrante de notre corps. Et pourtant, les maladies de la bouche, appelées pathologies bucco-dentaires, telles que les caries, ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie de base telle que réglementée par la LAMal. Surtout quand l’on sait que les pathologies buccodentaires sont largement répandues dans la population et surreprésentées parmi les populations vulnérables. Les origines de ces affections sont, comme, souvent multifactorielles. L'outil dentiste est dispensable pour les dentistes, et la lampe scialytique dentaire et lampe de diagnostic sont le plus important.

 

L’hygiène et l’alimentation jouent bien évidemment un rôle. Mais on oublie trop souvent d’autres facteurs tels que le bagage génétique, l’accès géographique aux soins ainsi que l’état de santé en général. Ce dernier élément est primordial car la santé buccodentaire est étroitement liée à l’état de santé générale des patientés. A titre d’exemple, une mauvaise santé buccodentaire peut entraîner d’autres pathologies du corps, comme des maladies cardiovasculaires. Des affections dans la bouche de la future mère peuvent également entraîner la naissance prématurée de son enfant. A l’inverse, certaines pathologies de médecine générale, comme le diabète ou les cancers, peuvent induire une vulnérabilité de la sphère buccodentaire. Quelles sont les caractéristiques de lampe de Blanchiment dentaire avec lumière bleue ?

Les affections buccodentaires restent donc des maladies répandues. Leurs conséquences sur l’état de santé général et sur la qualité́ de vie ainsi que leurs répartitions inégales dans la population en font un enjeu de santé publique important. Il suffit pourtant d’aller chez le dentiste, me direz-vous. Malheureusement, le renoncement aux soins pour des raisons financières est une réalité.

Des différences notoires sont relevées en matière de fréquentation des dentistes selon la situation économique du foyer. Ainsi, les foyers modestes ou moyens inférieurs consultent moins souvent les dentistes et hygiénistes pour un contrôle ou un détartrage que les ménages plus aisés. Selon l’Office fédéral de la statistique, plus le niveau de formation est enlevé́, plus le taux de renoncement aux soins dentaires ne diminue.

En résumé, 7,4% des Romandes renoncent à consulter un dentiste pour des raisons financières. Cette inégalité entraîne, d’une part, des coûts importants pour la médecine générale qui prend en charge les soins des pathologies induites par l’absence de soins dentaires, et, d’autre part, une médecine dentaire à deux vitesses que les classes moyennes et inférieures peinent à s’offrir. Face à ce constat, un comité composé d’une coalition de partis de gauche, dont le Parti socialiste vaudois, soutient une initiative soumise au vote des Vaudoises le 4 mars prochain pour le remboursement des soins dentaires.

 


Les dérives tarifaires des soins dentaires