Ouvrez la bouche, il y a du nouveau chez votre dentiste. Comme l'a annoncé la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le gouvernement a validé jeudi la nouvelle grille des tarifs des soins dentaires, n'en déplaise aux dentistes, qui ont mené plusieurs actions de protestation ces dernières semaines, dont la dernière vendredi dernier à Paris, qui a rassemblé entre 6.000 et 10.000 personnes. Quand vous souhaitez savoir beaucoup,vous pouvez chercher plus de Machine à polir sur www.athenadental.fr
Plafonnement progressif sur les prothèses. Dans un communiqué, le ministère de la Santé explique d'abord qu'un "plafonnement progressif des tarifs sur les prothèses sera instauré sur quatre ans". La pose d'une couronne céramo-métallique, explique le communiqué, coûtera par exemple 550 euros au maximum en 2018, et diminuera jusqu’à 510 euros à partir de 2020. Jusqu'alors, le prix d'une couronne dentaire n'était pas réglementé et une telle prothèse pouvait coûter entre 400 euros et 1.000 euros, selon le praticien, mais aussi selon la région. Qu'est-ce que les caractéristiques de la lampe LED à photopolymériser Type D ?
Dans le même temps, la base de remboursement des couronnes, qui restent les actes prothétiques les plus courants, augmentera de 107,5 euros à 120 euros en 2019. Les prothèses dentaires étant prises en charge à hauteur de 70% par l'Assurance maladie, cela équivaudrait donc à un remboursement de 84 euros, contre 75,25 euros actuellement.
En échange, les soins conservateurs et de prévention seront revalorisés. Pour les dentistes, il deviendra donc plus intéressant de soigner une carie ou de faire un détartrage. À titre d'exemple, un chirurgien-dentiste percevra 67 euros en 2018 pour la restauration d'une dent sur un type de carie, contre 41 euros l'an passé. Pour le patient, en revanche, rien ne change : entre Sécu et mutuelle, il sera remboursé de la même façon.
Autre mesure prise par la réforme : "la création d’examens bucco-dentaires de suivi pour les jeunes à 21 ans et à 24 ans, pris en charge à 100%". Pour les patients, il s'agit donc plutôt d'une bonne nouvelle. L'un des principaux syndicats de la profession, le CNSD, se dit quant à lui "en colère". "Certains actes ne pourront pas être réalisés" car les tarifs "sont très inférieurs au coût de fabrication", affirme le syndicat. "La ministre met en difficulté des cabinets, tout ça pour de l'affichage politique", déplore sa présidente Catherine Mojaïsky.
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