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La votation sur le remboursement des frais dentaires de base dans le canton de Vaud divise

Pour ses partisans issus de la gauche, il s'agit d'un enjeu de santé publique. A droite, on déplore de nouvelles ponctions sur la classe moyenne. L'initiative «Pour le remboursement des soins dentaires» a été lancée en 2014 par le POP et Solidarités. Elle a récolté plus de 15'000 signatures. Le Conseil d'Etat lui a opposé un contre-projet qui n'a pas obtenu de consensus au Grand Conseil fin décembre dernier, ce qui a mis à mal le fameux compromis à la vaudoise. L'outil dentiste est dispensable pour les dentistes, et la lampe scialytique dentaire et lampe de diagnostic sont le plus important. 

 

Seul le texte de la gauche radicale est donc soumis au vote, sous forme d'un nouvel article constitutionnel. Il est soutenu par la majorité de gauche du Conseil d'Etat, les Verts, le PS et le PDC, les syndicats et diverses associations. En cas d'acceptation, le gouvernement présentera un projet de loi au Grand Conseil, qui précisera les contours exacts de l'assurance et les prestations qu'elle couvrira. Fondé sur la solidarité, le projet s'inspire du modèle de l'AVS: les employeurs et les salariés seront mis à contribution de manière paritaire, chacun entre 0,4% et 1%, estiment les initiants qui proposent de «se soigner sans se ruiner». Quelles sont les caractéristiques de C-Puma Micromoteur sans balai avec lumière ?

L'accès aux soins dentaires sera garanti pour tous. Aujourd'hui 10% de la population renonce au dentiste faute de moyens, affirment-ils. La prévention sera renforcée. Des policliniques dentaires régionales sont prévues. Le comité d'initiative table sur un coût annuel d'environ 300 millions de francs. Il financera des soins de base qui comprennent tout ce qui est nécessaire à la bonne santé du patient.

Pour la Société vaudoise des médecins-dentistes, il s'agit d'une fausse bonne idée. Le canton mettrait le doigt dans un engrenage qui pourrait mener à une explosion de la demande et des coûts. Selon ces spécialistes, la prophylaxie et les soins sont largement suivis dans le canton. Les ORL ajoutent que les complications sont rares et ne justifient pas une assurance.

Selon le scénario esquissé par le conseiller d'Etat en charge de la santé Pierre-Yves Maillard, la prime mensuelle se monterait entre 15 et 20 francs par mois pour un salaire vaudois médian de 5900 francs. S'y ajouterait une franchise de 100 francs pour les enfants et de 300 francs pour les adultes. Des pistes que le Grand Conseil pourra modifier en cas de oui.

 


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