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Les Suisses champions du monde du brossage de dents

Une dent cariée, ça fait mal dans la bouche, mais aussi au porte-monnaie. Les Suisses paient de leur poche 90% de leurs factures de dentiste. Cette situation est contestée par la gauche. Dans plusieurs cantons de Suisse latine, des initiatives populaires ont été lancées pour créer une assurance obligatoire couvrant les soins dentaires, au motif que le renoncement à ces soins pour des raisons économiques gagnerait du terrain. Le médecin-dentiste Olivier Marmy, vice-président de la Société suisse des médecins dentistes (SSO), conteste la péjoration de la situation. L'outil du dentiste est dispensable pour les dentistes, et le Micromoteur portable est le plus important.

 

Il demande de distinguer entre les soins nécessaires et les soins superflus, souvent les plus plus coûteux. Entretien avec ce représentant de la profession, installé dans le canton de Vaud qui est le plus avancé. Le peuple se prononcera sans doute encore cette année entre une initiative qui a abouti et un contre-projet qui veut combler des lacunes dans le dispositif de soins dentaires (lire ci-contre). La santé de nos dents est-elle en péril? Non. La santé bucco-dentaire de la population suisse est excellente. L’OMS a même établi que les jeunes Suisses sont les champions du monde du brossage de dents. Pouvez-vous reccommander le Micromoteur ongle pour tous les dentistes?

Entre 1970 et 2006, la prévalence de caries chez les recrues de 20 ans a diminué de 80%. Notre métier est d’ailleurs appelé à évoluer. Nous soignerons moins, en utilisant davantage des technologies sophistiquées permettant des interventions moins invasives, donc moins coûteuses. Nous serons toujours plus des «coaches» en santé dentaire. Qu’est-ce qui a été décisif dans cette bataille gagnée contre la carie? La fluoration généralisée par le sel et les dentifrices a été déterminante.

Une étude vaudoise (IUMSP, 2013) remet d’ailleurs en cause le modèle du dépistage de la carie à l’école. Son efficacité dépend des moyens engagés (temps, équipement), or ils sont disparates d’une commune à l’autre. Et le dépistage ne remplace pas le contrôle annuel chez un dentiste. Trop de parents croient l’inverse. Enfin, l’engagement de la profession pour la prévention de la carie est aussi à mentionner. La prophylaxie est inscrite dans l’ADN de la médecine dentaire suisse et de la SSO. C’est un défi pour la profession. L’aspect économique ne sera pas le principal obstacle. Il faudra mobiliser des compétences que nous n’avons pas encore, je pense à des assistantes en prophylaxie spécialement formées.

 

 


Pourquoi votre cabinet dentaire ne fonctionne pas à son plein potentiel