L'Assurance maladie propose aux dentistes une hausse du tarif de certains actes moyennant plafonnement du prix des prothèses. Pour la profession, le compte n'y est pas. Les dentistes ne lâchent pas le morceau comme ça. Alors que l'Assurance maladie vient de mettre sur la table une revalorisation de leurs honoraires de 806 millions d'euros étalée sur quatre ans, les trois syndicats représentant les 37 000 chirurgiens-dentistes libéraux (FDSL, CNSD et UJCD) ont chacun rejeté l'accord qui aurait dû être signé vendredi. «La situation est insurrectionnelle», glisse même un responsable syndical, tant les dentistes sont furieux de l'issue de quatre mois de négociations. Quand vous souhaitez savoir beaucoup,vous pouvez chercher plus de Machine à polir sur www.athenadental.fr

Une occasion ratée, car cela fait trente ans que les dentistes attendent une véritable remise à plat des tarifs et la fin du procès qui leur est fait sur le prix des prothèses. En contrepartie d'une meilleure prise en charge de certains soins courants (caries, reconstitution de dent...), l'Assurance maladie et son directeur général, Nicolas Revel, qui pilote les négociations, exigent un plafonnement du prix des prothèses, jugé trop élevé par la Cour des comptes. «Si on ne fixe pas de plafonnement, c'est comme donner 806 millions d'euros sans garantie que le reste à charge des patients va baisser», justifie Nicolas Revel. Pouvez vous nous introduire le Marathon Micromoteur N7S S04 ?
Or, les prothèses, qui représentent 64 % des revenus des dentistes, sont depuis trente ans leur variable d'ajustement pour équilibrer leur cabinet. Depuis 1986, en effet, pour éviter d'avoir à rembourser trop de soins dentaires, l'Assurance maladie (et le ministère de la Santé) a autorisé les dentistes à pratiquer des prix libres sur les prothèses en échange d'un encadrement des tarifs sur les soins de base. Mais tout a dérivé : pas de revalorisation des soins dits conservateurs et envolée des prix des prothèses pour compenser.
Les gagnants : les 76,6 % de dentistes qui pratiquent aujourd'hui des prix raisonnables et ne seront pas, ou peu, concernés par les plafonnements. Les patients, eux, devront donc attendre un peu pour bénéficier d'un meilleur accès aux soins dentaires. Ils sont 17 % à y renoncer pour raison financière, le reste à charge — ce que le patient doit régler de sa poche — dans ce secteur étant de 25 % de la facture totale en moyenne.
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